Blockchain, Solidity & Ethers
A l’origine, le web ou World Wide Web voit le jour au début des années 90, et propose une manière de consulter des sites internet “statiques” au travers d’applications que l’on appelle des navigateurs. Depuis lors, cette technologie a grandement évolué notamment à travers la transition du Web2, que l’on connait aujourd’hui comme un web dit “participatif” dans lequel les utilisateurs sont acteurs de ces sites internet et sont les créateurs principaux de leur contenu. Et ce n’est pas terminé, puisque nous sommes aujourd’hui au coeur d’une nouvelle transition vers le bien-nommé “Web3”, dont la promesse est cette fois d’avoir une plateforme décentralisée grâce à la blockchain. Une plateforme dans laquelle vos données et vos contenus vous appartiennent plutôt qu’aux détenteurs des sites et applications sur lesquels vous naviguez.
La blockchain, son fonctionnement
Il faut considérer la blockchain comme une base de données décentralisée, c’est à dire qu’elle n’appartient à personne mais qu’elle reste accessible. Cette base de données est représentée par des “blocs” de données liés entre eux de manière chronologique, chacun d’eux étant garant de la véracité des blocs précédents. Par extension, il est très compliqué de modifier un enregistrement dans cette dernière, car il faudrait alors modifier l’ensemble des blocs qui lui sont ultérieurs. L’idée derrière cette nouvelle forme de technologie, est de déplacer le contrat de confiance que l’on faisait auparavant avec le détenteur d’un site, par exemple un GAFAM, vers une technologie ouverte dans laquelle les données y sont sécurisées par cryptographie.
Des applications de la blockchain
L’application la plus connue aujourd’hui est bien évidemment la cryptomonnaie, pour laquelle il y aurait déjà plus de 100 millions de personnes qui posséderaient des actifs à ce jour, principalement dans un objectif spéculatif. Ce sont donc des monnaies décentralisées, qui ont leur propre valeur fluctuant dans le temps en fonction de l’offre et la demande, pouvant créer de nouveaux modèles économiques et sociaux. Mais la blockchain va bien plus loin et si il est difficile d’imaginer à ce jour tout ce qu’elle pourrait offrir, on peut déjà penser à un système de gestion des données de santé, dans laquelle nous resterions maîtres et détenteurs de nos informations, de la traçabilité dans les chaines d’approvisionnement, des jeux avec des actifs à collectionner et échanger, la gestion des flux et factures d’énergie, le commerce de l’art qui est déjà bien lancé avec les NFTs…
Et Solidity dans tout ça ?
A ce jour la blockchain est un sujet sur lequel travaillent déjà une pléthore d’acteurs. Evidemment, à l’origine, on pense de suite à la blockchain du Bitcoin, qui a été pensée pour échanger de l’actif financier. A sa suite se sont donc lancés d’autres acteurs, certains dans le même objectif que le Bitcoin, mais d’autres pour étendre les possibilités offertes par cette technologie. L’une des blockchain les plus connues à ce sujet est Ethereum, dont la promesse est de simplifier la création de contrats intelligents, qui représentent les applications sur la blockchain.
Et sur ces technologies “maitresses” comme Ethereum, se greffent encore de nouveaux acteurs qui crééent des surcouches afin de spécialiser les usages, comme Polygon qui propose d’améliorer drastiquement la vitesse des transactions et le scaling des sites et applications décentralisées.
Le soucis aujourd’hui, c’est que le monde manque de consensus sur la manière de faire. Alors, à chaque écosystème son langage pour développer des contrats en son sein. Chez Maespirit, nous avons choisi pour le moment Solidity, qui est le langage de développement sur la blockchain Ethereum, celle qui est actuellement la plus populaire. Rien ne nous empêchera de monter en compétence sur un autre langage comme Rust si dans les années à venir le besoin se précise…
Ethers JS, la partie javascript
Mais ce n’est pas tout, pour produire des applications décentralisées sur la blockchain, il ne suffit pas de développer le contrat intelligent. Il faut bien évidemment proposer à l’utilisateur une interface qui va être capable de communiquer avec ce dernier. Chez Maespirit, nous avons à ce jour choisi d’utiliser Ethers JS, qui nous semble être meilleure que sa petite soeur d’un point de vue performance, et vous le savez, on aime bien la performance ici.
Des exemples d'applications décentralisées sur Ethereum
La technologie blockchain est extraordinaire. Bien implémentée elle peut apporter des réponses solides aux besoins de sécurité, de rapidité et d'authenticité communs à beaucoup d'activités.
Le futur reste à être imaginé ensemble, avec nos clients, au cas par cas.
Toute l'équipe est heureuse de participer à cette révolution.